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L'habilitation électrique est une exigence réglementaire pour tous les travailleurs qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage. Elle nécessite une formation préalable.
SPART Formation vous accompagne pour mieux comprendre les principes, les processus et les niveaux de l'habilitation électrique afin que vous puissiez connaitre vos droits et obligations.
L’habilitation est la reconnaissance, par l’employeur, de la capacité d’une personne placée sous son autorité à accomplir, en sécurité vis-à-vis du risque électrique, les tâches qui lui sont confiées. L’habilitation du travailleur n’est pas directement liée à sa position hiérarchique, ni à sa qualification professionnelle. La délivrance d’une habilitation par l’employeur ne suffit pas à le dégager de sa responsabilité. L’employeur est tenu de respecter l’ensemble des règles du Code du travail régissant la conception et l’utilisation des installations électriques. L’habilitation n’autorise pas, à elle seule, un titulaire à effectuer de son propre chef des opérations pour lesquelles il est habilité. Il doit, en outre, être désigné par son employeur pour l’exécution de ces opérations. L’affectation à un poste de travail peut constituer une désignation implicite.
Dans notre société industrielle, l’électricité est la forme d’énergie la plus utilisée. Les travailleurs sont amenés à utiliser du matériel électrique. Cela implique que toute entreprise peut être confrontée à un accident d’origine électrique. Si le nombre d’accidents liés à l’électricité diminue régulièrement, ceux-ci sont souvent très graves.
Le risque électrique comprend le risque de contact, direct ou non, avec une pièce nue sous tension, le risque de court-circuit, et le risque d’arc électrique. Ses conséquences sont l’électrisation, l’électrocution, l’incendie, l’explosion…
La prévention du risque électrique repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installations et des matériels électriques et, d’autre part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opération sur, ou à proximité des installations électriques.
Au cours des années 2014 à 2018, le nombre moyen d’accidents du travail (AT) d’origine électrique enregistré par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) est de 660, soit 0,10 % du nombre total des AT. Si ce pourcentage est faible, il n’en est pas de même pour la gravité.
Les triangles de sévérité pour cette même période montrent qu’en électricité, 0,43 % des AT sont mortels contre 0,08 % pour l’ensemble des risques. Il en est de même pour les AT avec incapacité permanente : en électricité, 6,6 % des AT sont graves contre 5,5 % pour l’ensemble des risques.
Bien des accidents surviennent sur des installations restées sous tension ou non complètement consignées. L’analyse des causes de ces accidents montre, généralement, qu’une meilleure préparation du travail aurait permis la mise hors tension complète de la zone concernée.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des régimes de travailleurs autres que le régime général, tel que la Mutualité sociale agricole ou la Caisse nationale des industries électriques et gazières.
Les opérations doivent être effectuées dans le respect des principes généraux de prévention contenus dans les articles L. 4121-1 à L. 4121-5 du Code du travail. En application de ces principes, il convient, en premier lieu, d’éviter le risque. En conséquence, chaque fois que possible, les travaux doivent être réalisés hors tension ou, à défaut, en supprimant le voisinage avec les pièces nues sous tension. Les travaux sous tension ne peuvent être entrepris que si les conditions d’exploitation rendent dangereuse ou impossible la mise hors tension ou si la nature du travail requiert la présence de la tension. Un ordre écrit du chef de l’établissement dans lequel ils sont effectués est exigé pour ces travaux (article R. 4544-7 du Code du travail).